29 août 1994, c’est SummerSlam pour la WWF avec une ligne de vente très énigmatique : « So hot, it’s scary ».
(oui, les slogans à l’époque, c’était pas extra)
L’édition 1994 de SummerSlam est très particulière, car elle comporte un des meilleurs matchs de l’histoire de la classique, c’est à dire le fameux match dans une cage opposant les frères Bret et Owen Hart.
Cette perle était sur une carte comprenant aussi des matchs oubliables comme Adam Bomb c. Kwang, Jeff Jarrett c. Mabel et Lex Luger c. Tatanka.
Mais c’est l’attraction principale de la soirée qui nous intéresse, car c’était le moment de séparer les hommes des enfants — nous allions enfin savoir qui est le « vrai » Undertaker.
Undertaker contre Undertaker
En effet, il faut remonter au Royal Rumble 94 pour s’expliquer cette drôle d’histoire avec deux personnages identiques.
Lors d’un match de cercueil contre Yokozuna, l’Undertaker est renversé par une poignée de lutteurs qui aide Yokozuna dans sa quête et c’est Diesel qui enferme l’homme d’outre-tombe dans le cercueil. En vrai, une vilaine blessure au dos incombait l’Undertaker qui avait besoin de repos et de soins, il sera donc sorti des histoires de cette façon en perdant le match et en disparaissant à l’intérieur du cercueil.
Jusque là, rien d’anormal.
Mais un peu après Wrestlemania X, des promos avec Ted DiBiase nous annonçaient le retour de l’Undertaker. Rappelons-nous qu’à la base, c’est DiBiase qui avait dévoilé le Taker au monde de la WWF à titre de partenaire surprise aux Survivor Series 1990. On pouvait donc croire au retour du Dead Man avec son premier contact à la WWF, sans Paul Bearer.
C’était une supercherie, DiBiase présente un Undertaker joué par Brian Lee Harris (aussi connu comme Chainz avec les Disciples of Apocalypse). Paul Bearer, quelque temps après, informe les partisans qu’un imposteur a pris la place de l’Undertaker et qu’il ne laisserait pas passer ça.
Ceci mène à l’ultime confrontation à SummerSlam 94. Undertaker avec Ted DiBiase, en gris, contre Undertaker avec Paul Bearer, en mauve.
Le match en tant que tel est sans histoire, le vrai Undertaker domine outrageusement et fait disparaître le faux, laissant la place au nouveau look en mauve de l’homme d’outre-tombe.
Une des étrangetés de la lutte : on peut créer des clones sans trop d’explications. On peut aussi appeler des esprits avec une urne. C’est juste comme ça… et on aime ça comme ça.
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