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L’impact a dévoilé lundi un nouvel hymne, composé par Radio Radio, qui donne immédiatement le goût aux partisans… de fermer leur internet et d’aller se cacher une petite semaine dans le bois, à l’abri de toute musique pop contemporaine.

Critiques et amateurs sont, pour une fois, d’accord : ce n’est pas très très agréable à l’oreille. C’est pourquoi nous proposons à l’Impact cinq classiques québécois (ou presque) qui auraient très bien pu faire office d’hymne du bleu-blanc-noir. Même si celui-ci en possède déjà un, d’ailleurs.

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S’il suffisait d’aimer – Celine Dion

Une chanson qui pourrait convenir à n’importe quel amateur de sport. « S’il suffisait qu’on s’aime/S’il suffisait d’aimer » fait certainement référence à un amour inconditionnel, proposé par les amateurs à leur club chéri, venant s’écraser contre le mur de la triste réalité qu’est le sport professionnel.

Rime favorite : « Moi j’offrirais mon âme, mon coeur et tout mon temps/Mais j’ai beau tout donner, tout n’est pas suffisant »

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Les soirs de scotch – Luce Dufault

À force de perdre tous ces matchs, il ne serait pas surprenant de voir certains partisans de l’Impact de Montréal copier Luc Dufault et mouiller leur ennui avec une liqueur écossaise de bon goût.

Car n’oublions pas : «L’ivresse est caressante/Suave et chaude comme un nid ».

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Tue-moi – Dan Bigras

Chanson ancêtre de la désormais populaire expression FML. Ce refrain pourrait certainement être chanté par Joey Saputo à son homme de confiance de toujours, Nick de Santis : « Tu me tueras/Tu me tueras! si tu t’en vas/Simplement/si tu t’en vas ». Bon, on exagère un petit peu, certes, mais à voir la confiance qu’accorde le propriétaire du club à son vice-président/directeur technique, mais pas vraiment/directeur du développement international/homme à tout faire, on peut presque y croire.

Rime la plus éloquente : « Si tu m’admires plus parce que j’ai peur de perdre/Si t’as plus pour moi que cette tendresse de merde/Tue-moi »

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N’importe quoi – Éric Lapointe

Dédicacée à de nombreuses années de gestion souvent questionnables.

Ce grand classique du grand Éric pourrait aussi très bien résumer la relation entre l’ancien entraîneur-chef Frank Klopas et Nigel Reo-Coker : « Tu disais/Nous deux c’est plus fort que tout/Rien ne nous séparera ».

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Aujourd’hui, ma vie c’est d’la marde – Lisa Leblanc

On ne pouvait s’empêcher d’inclure ce célèbre défouloir acadien qui, soyons honnêtes, aurait bien pu être chanté au Stade Saputo depuis la mi-saison de l’année dernière.

Allons-y, tous en choeur : « Peut-être que demain ça ira mieux, mais aujourd’hui ma vie c’est de la marde », six ou sept fois de suite. Ça résume bien notre sentiment collectif.



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