Andy Murray est bien connu comme étant un ardent défenseur de l’égalité des sexes au tennis et dans la société en général. On se rappellera longtemps de la fois où il a corrigé un journaliste ayant fait preuve de sexisme ordinaire lors d’une séance de questions à Wimbledon, en juillet dernier.
Dans un article paru sur le site de la BBC aujourd’hui intitulé Murray : Tennis women make the same sacrifices as men, le tennisman écossais mentionne, notamment, qu’il n’a jamais décidé d’être le porte-parole de l’égalité homme-femme, mais que c’est depuis qu’il a choisi la Française Amélie Mauresmo comme coach qu’il a pris conscience des nombreux obstacles additionnels auxquels les joueuses du circuit féminin doivent faire face de façon quotidienne.
Après avoir compris cet enjeu en côtoyant Mauresmo, Murray a décidé de s’exprimer ouvertement sur le sujet, lui qui stipule qu’il ne pourrait regarder ses comparses du circuit féminin dans les yeux s’il ne se servait pas de sa tribune pour dénoncer des situations où les joueuses et joueurs de tennis n’étaient pas traités de façon équitable en raison de leur sexe. Il ajoute que les gens sous-estiment très souvent la charge et l’éthique de travail nécessaire pour qu’un(e) joueur(se) professionnel(le) de tennis reste au top de son sport, peu importe son genre.
Par la suite, Murray raconte qu’il adore jouer au tennis en double mixte et qu’il a vécu certains de ses plus beaux moments en carrière en ayant une femme comme partenaire de jeu.
Lors de son enfance, il a aussi joué avec des filles et encourage toutes les associations de sport amateur à promouvoir la mixité, ce qui comporte de nombreux avantages selon lui, tels que le développement de nouvelles amitiés, la prise de confiance ainsi que la réduction de coûts pour les écoles et les clubs de tennis.
L’Écossais conclue en faisant un souhait : celui que d’autres sports professionnels en fassent autant pour la parité homme-femme que le tennis. Il voit aussi l’avenir d’un bon œil grâce à la présence accrue de femmes en tant que modèles auprès des jeunes et dans les médias.
Un article qu’on vous suggère très fortement de lire en entier ICI.
Lâche pas, Andy!
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