Sur Balle Courbe, nous maintenons une ligne éditoriale assez ferme depuis maintenant cinq ans dénonçant la violence gratuite dans le monde du sport et les inégalités, la stigmatisation et l’intimidation en tout genre.
La journée du 29 janvier semble en être une toute désignée pour vous expliquer pourquoi nous tenons à voir les sports que nous aimons tant évoluer dans le temps et rejoindre notre société plus conscientisée aux dangers de la détresse psychologique et des séquelles à long terme de la violence, des coups à la tête et des commotions cérébrales souvent provoquées par ces gestes.
#BellCause
Trop nombreux.ses sont les athlètes qui, après avoir sacrifié leur corps pour leur sport, ont eu à vivre avec des démons intérieurs. Des fantômes bien réels pour ces hommes et ces femmes impuissants devant des « maladies honteuses ». Des hommes et des femmes qui ont senti l’obligation de s’isoler, de se noyer à l’intérieur d’eux-mêmes jusqu’à ce que la noyade soit définitive.
On en parle du bout des lèvres, mais les suicides reliés aux problèmes mentaux sont nombreux — trop nombreux. Le monde du sport n’est pas à l’abri de cette réalité. La détresse silencieuse, ça peut arriver à tout le monde, même avec des millions de dollars en poche et des trophées pleins la maison pour se rappeler la gloire et l’adulation que l’on suscite.
Aujourd’hui, c’est la Journée Bell Cause pour la cause. Pour chaque visionnement de cette vidéo ?, Bell versera 5 ¢ pour des initiatives canadiennes en santé mentale. Retweet et continuez de la regarder! #BellCause pic.twitter.com/bZdCKWbRL7
— Bell Cause (@Bell_Cause) January 29, 2020
Bell Cause, c’est l’occasion d’offrir une voix aux détresses silencieuses. Pour sauver ne serait-ce qu’une vie, c’est important d’en parler. Les exemples où nous ne pouvons plus intervenir sont malheureusement trop nombreux.
On en cause pour que le silence ne soit plus une option.
Par la sensibilisation, l’éducation et l’exposition, on peut faire une différence. Écoutez les témoignages des courageux.ses qui prendront la parole aujourd’hui, n’hésitez pas à leur poser des questions. Ça vous semble peut-être abstrait présentement, mais on ne sait jamais quand le monde tournera trop vite. C’est important de savoir que le silence n’est pas une option.
Contrairement à une fracture ou une coupure, les blessures psychologiques ne sont pas apparentes à l’œil distrait. Il n’y a pas de bandage ni de point de suture. Il faut en parler et accepter de l’aide.
Balle Courbe cause pour la cause et nous continuerons, en 2020, d’espérer un monde sportif moins hermétique à des détresses pourtant bien réelles.
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