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On s’en doutait depuis le tout début de la saison, mais c’est maintenant officiel : les Alouettes sont exclues des séries pour la toute première fois depuis le retour de l’équipe dans la LCF en 1996.

Après une saison de misère, l’heure est donc à la réflexion pour Jim Popp, le directeur gérant slash entraîneur-chef slash gars à la chevelure d’annonce de Prêt Plus. Comment remettre nos moineaux sur le chemin de la victoire ?

Balle Courbe a quelques idées.

01

Ramener Calvillo

Sept. C’est le nombre de quarts arrière différents qui ont joué au moins un match pour les Alouettes cette année. Ce n’est pas le signe d’une attaque qui se porte bien.

Alors pourquoi ne pas ramener l’homme qui a battu pratiquement tous les records du football professionnel à ce poste ? Même un Calvillo fatigué et courbaturé serait supérieur à sept quarts arrière qui peinent à lancer le cigare parfait.

02

Embaucher les Carabins et le Rouge et Or

Pour gagner, ça prend une mentalité de gagnant. Et avec une dernière Coupe Grey qui remonte à 2010, faut croire que les Alouettes ont oublié ce que goûte la victoire.

On suggère donc de remplacer toute l’équipe par des joueurs du Rouge et Or, champions provinciaux des 11 dernières années, et des Carabins, seule équipe à les avoir battus en finale durant cette séquence.

Ça, c’est des gagnants.

03

S'inspirer de Justin Trudeau

Notre nouveau premier ministre l’a martelé en campagne électorale : il faut parfois s’endetter pour stimuler l’économie et retrouver le chemin de la profitabilité. Le football n’échappe pas à ces sages paroles.

Les Alouettes ne devraient pas hésiter à sortir le chéquier pour attirer des joueurs comme Peyton Manning, Marshawn Lynch ou Antonio Brown. Un petit 20 millions $ devrait faire l’affaire.

Oui, ça peut paraître beaucoup. Mais avec les victoires, les stades pleins et les ventes de produits dérivés, c’est un investissement qui va se repayer tout seul.

04

Rick Moranis

On ne se le cachera pas : Jim Popp n’est pas le meilleur coach pour remettre une équipe sur les rails. En quatre essais derrière le banc des Alouettes, Popp n’a jamais réussi à mener son équipe à une fiche supérieure à .500. En plus, il a six enfants et habite en Caroline du Nord. Il y a des limites à la conciliation travail-famille.

Pourquoi ne pas faire confiance à un entraîneur qui a fait ses preuves pour faire des miracles avec une équipe que tout semblait destiner à l’échec ? C’est justement l’exploit qu’a accompli l’acteur canadien Rick Moranis dans le film Les Petits Géants.

05

Le bubble-wrap

Plusieurs commentateurs ont jeté le blâme des insuccès des Alouettes sur les nombreuses blessures qui ont affligé ses joueurs. Donc logiquement, en éliminant les blessures, les Alouettes pourraient à nouveau aspirer aux grands honneurs.

Pourquoi ne pas demander aux meilleurs designers de Montréal de confectionner de nouveaux uniformes entièrement constitués de bubble wrap ? Les joueurs seraient efficacement protégés contre les chocs et les blessures, en plus de pouvoir se désennuyer sur les lignes de côtés en faisant éclater les petites bulles de plastique.

Ça sent la coupe.



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