Le 24 septembre 1988, le sprinteur canadien Ben Johnson cloue une fois pour toutes le bec à ses rivaux en remportant le 100 mètres des Jeux olympiques de Séoul, grâce à un temps record de 9 secondes 79.
C’était le fun environ une vingtaine d’heures, soit jusqu’à ce qu’il soit testé positif à un test de dopage et soit déchu de sa médaille, le 27 septembre suivant.
Le gagnant de la course, toujours reconnue par plusieurs comme l’un des 100 mètres les plus marquants de l’histoire, sera donc Carl Lewis, le grand rival de Ben Johnson et vainqueur à Los Angeles quatre ans plus tôt.
Plusieurs avaient des doutes sur le Canadien d’origine jamaïcaine depuis quelques années puisqu’il avait soudainement gagné beaucoup de masse musculaire, de vitesse et de force. Le plus sceptique, Carl Lewis lui-même, l’avait d’ailleurs fait comprendre lors des Championnats du monde précédant les Olympiques de Séoul.
En plus de perdre sa médaille, Ben Johnson sera dépouillé de son record du monde et sa condamnation entraînera une enquête au terme de laquelle plusieurs de ses coéquipiers avouèrent avoir également consommé des drogues et seront aussi bannis de la compétition.
Vous connaissez la série 30 for 30, d’ESPN? Il y a quelques années, pour souligner son 30e anniversaire, la chaîne a fait paraître une série de documentaires sur des grands moments du sport, certains glorieux et d’autres moins reluisants, des histoires déchirantes et de grands sacrifices.
Celui qui porte sur le cas Ben Johnson, 9,79, raconte la déchéance de Ben Johnson, mais aborde également tout le climat du dopage chez les athlètes à cette époque.
C’est fort et ça en vaut la peine.
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