Le 10 mai 2000 est une date que les fans des Maple Leafs préféraient certainement oublier. Pourtant on parle quand même du début des années 2000, une période où les Leafs étaient une force dominante. C’était la belle époque de Mats Sundin, Gary Roberts et Curtis Joseph. Ils ont même atteint la finale de conférence à deux reprises, en 1999 et en 2002.
Lors de la campagne 19999-2000, la troupe menée par Pat Quinn a terminé au premier rang de sa division grâce à une fiche fort impressionnante de 47-27-7-3. Mais le beau parcours des Torontois s’est arrêté sèchement en séries éliminatoires.
Après avoir torturé Tom Barrasso et les Sénateurs en première ronde, les Leafs ont rendez-vous avec les Devils au deuxième tour. Les choses commencent bien, avec une victoire au premier match et une autre au quatrième pour égaler les chances.
Les Devils remportent la partie numéro 5 par un but, et rentrent à la maison gonflés à bloc. La formation dirigée par Larry Robinson opte pour une stratégie hermétique, dans le match disputé à domicile, fermant complètement le jeu.
Les Devils, qui seront connus pour la fameuse trappe tout au long des années 2000, bloquent systématiquement l’accès à leur territoire aux Leafs. Les Ontariens sont complètement à court de solutions et n’arrivent pas à se rendre jusqu’à Martin Brodeur.
Les Leafs complètement menottés
Le gardien du New Jersey n’aura qu’à bloquer six tirs, pour signer son blanchissage le plus facile de sa carrière. Oui-oui, six tirs! En tout!
Et un joueur des Leafs aurait été responsable de la moitié du total à lui-seul. Les archives rapportent que Berezin a lancé trois fois sur Brodeur. Les autres tireurs sont : le célèbre Igor Korolev, le bon vieux Steve Thomas et le tannant en chef, Darcy Tucker.
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