Le 14 janvier 1935 naît à Saint-Jovite Lucile Wheeler, une naissance d’hiver appropriée pour celle qui allait devenir la première médaillée olympique canadienne en ski alpin.
Elle grandit dans le village des Laurentides, littéralement au pied du Mont-Tremblant puisque sa famille y tenait une auberge et un centre de ski, Gray Rocks Inn. Elle commence la compétition à 10 ans, et est évidemment bien meilleure que les jeunes plus âgés qu’elle.
Grâce aux sacrifices financiers de ses parents, elle a la chance de s’entraîner en Autriche une partie de l’année, mais la pression monétaire d’une carrière d’athlète, sans aide gouvernementale ni commanditaire, viendra à bout de sa carrière d’athlète, à 23 ans.
En si peu de temps toutefois, Lucile Wheeler aura participé à deux Jeux olympiques, à Oslo en 1952, à 17 ans, puis à Cortina d’Ampezzo, en 1956, où elle devient la première skieuse canadienne médaillée olympique, terminant au 3e rang de la descente.
En 1958, à sa dernière compétition internationale, elle réussit ce qu’aucun Nord-Américain n’avait encore fait : elle est sacrée championne du monde de la descente et du slalom géant.
Lucile Wheeler, c’est une pionnière de tellement de façons différentes. Ça vaut la peine de lire cet article publié dans le Globe and Mail à la fermeture de l’auberge Gray Rocks, en 2009, qui décrit un peu les obstacles qu’affrontaient les athlètes amateurs de l’époque.
Bonne fête, madame Wheeler, et merci!
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