rams

Au football, chaque verge est extrêmement importante et peut faire toute la différence entre une victoire ou une défaite. On peut entrer dans le vestiaire gagnant du Super Bowl, ou avec la plus grande déception pour un athlète. Tout ça en raison d’une seule petite verge…

Le 30 janvier 2000, les Rams, jadis à Saint-Louis, affrontaient les Titans du Tennessee au Super Bowl XXXIV présenté à Atlanta. Les Rams étaient devenus une terreur en attaque, grâce aux exploits d’un petit nouveau méconnu au poste de quart-arrière : Kurt Warner. Le quart miracle, alors âgé de 29 ans a connu un match sensationnel, mais sa soirée de rêve aurait pu être gâchée sur le dernier jeu du match. Tout le monde retenait son souffle.

Les Rams menaient par 7 avec seulement 6 secondes à écouler au 4e quart. Les Titans avaient une dernière occasion d’égaler la marque. Les joueurs étaient tous en sueur, l’adrénaline dans le tapis! Kevin Dyson des Titans a saisi le ballon et se dirigeait vers la zone des buts lorsqu’il a été plaqué par Mike Jones. Malheureusement pour le Tennessee, Dyson, qui était bien parti, a été arrêté à la ligne d’une verge. Une fin de match abrupte pour les Titans, mais l’euphorie et les larmes de joie chez les Rams!

Les deux équipes ont comblé les fans de football et ont disputé l’une des finales les plus excitantes de la décennie.

Warner a mené son équipe jusqu’au bout et il n’a pas déçu. Lors de cette finale remportée par la peau des fesses au compte de 23-16, le quart-arrière a amassé 414 verges, un record qui a été battu par Tom Brady en 2017 (466), puis en 2018 (505). De ces 414 verges, Warner en a obtenu 73 sur un seul jeu, une bombe saisie par Isaac Bruce pour le touché de la victoire. Les Rams ont donc remporté le premier et l’unique Super Bowl de leur histoire. Warner a mis la main sur le titre de joueur le plus utile.

À quand le prochain Super Bowl des Rams? Cette année, «ça s’pourrait!», comme on dit.



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