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La classique estivale de la WWE, SummerSlam, nous présente souvent de grands moments marquants qui influencent le petit monde de la lutte pour les mois, voire les années, à venir.

En 2013, c’était ce qui allait devenir la genèse de la plus grande ascension inattendue de l’histoire de l’organisation.

Un combat attendu

Le 18 août, au Staples Center de Los Angeles, la WWE nous présentait son édition 2013 de SummerSlam avec un combat principal fort attendu par les amateurs : John Cena contre Daniel Bryan.

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Pour la petite histoire, John Cena avait reçu l’autorisation des dirigeants (dans l’histoire) de choisir son aspirant pour le championnat de la WWE à SummerSlam.

Toujours à l’écoute du public, le meneur de la Cenation n’a pas hésité a tourné son dévolu sur le très populaire Daniel Bryan qui, à l’été 2013, était déjà sur la voie de conquérir le cœur des partisans avec son rôle d’éternel négligé à qui l’autorité n’offre pas de chance.

Ce choix de John Cena, c’était une boutade à Vince McMahon qui, à l’écran, rageait à l’idée de voir un champion de la stature de Daniel Bryan un jour à la WWE.

C’était une attaque concrète au pays des géants qu’est la WWE depuis plusieurs décennies.

Un complot

Lors des semaines avant le combat, McMahon et Brad Maddox, le DG à l’écran de Raw, allaient manigancer afin de nuire aux chances de Bryan. Maddox allait notamment proposer, après avoir arbitré un match entre Bryan et Wade Barrett au cours duquel il avait fait faire un compte rapide pour faire perdre Bryan, d’officier aussi le match de ce dernier à SummerSlam.

Entre en scène Triple H qui, afin de contrecarrer les manigances de son beau-père, s’invite comme arbitre lors du combat de championnat tout en écartant Brad Maddox avec un « Pedigree ».

La table était mise, Triple H allait être l’arbitre neutre dans ce combat de rêve pour les partisans.

Un combat parfait

Le duel se déroule sans anicroche et, après un classique de SummerSlam, Daniel Bryan exécute son coup de genou à la course et il bat John Cena au centre du ring. 1-2-3… nous avons un nouveau champion. C’est la fête dans le ring, Triple H soulève la main de Daniel Bryan pour le présenter à la foule. C’est la consécration, le triomphe du grand négligé.

Puis la musique de Randy Orton se fait entendre et il se présente avec sa valise Money in the Bank lui permettant de réclamer une chance au titre quand il veut. La foule est en liesse et Bryan est prêt pour son aspirant, jusqu’à ce qu’une balle courbe le freine dans ses ambitions.

Triple H pivote Daniel Bryan, lui applique le Pedigree, il ordonne qu’on sonne la cloche (puisqu’il est arbitre pour l’occasion) et il offre à Randy Orton le titre de nouveau champion sur un plateau d’argent.

Un brillant scénario

1-2-3 : c’était la naissance de The Authority avec Triple H et Randy Orton comme champion du monde. Un grand moment qui allait éventuellement mener au triomphe de Daniel Bryan au Wrestlemania suivant à La Nouvelle-Orléans.

Mais à ce moment, on le voyait comme l’une des plus grandes trahisons de l’histoire de la WWE; un bâton dans les roues, une idée de génie.

Aussi, sur cette même carte, Brock Lesnar et CM Punk se livraient l’un des excellents combats des SummerSlam récent. The Beast vs The Best est définitivement un combat à revoir.



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