C’est bien connu : les sportifs sont des gens superstitieux. Certains ont une casquette chanceuse, évitent de marcher sur les lignes du terrain ou se laissent pousser la barbe en séries. Mais d’autres vont, disons, une coche plus loin…
Faire sa chance : À se pisser dessus
Moises Alou, ça vous dit quelque chose ? Fils de Felipe, il a débuté sa carrière de voltigeur avec les Expos en 1990. Et malgré ses six présences au match des étoiles, on se souvient surtout de son passage à Montréal pour cette atroce blessure à la cheville (cœurs sensibles s’abstenir).
Mais hormis ses exploits et ses blessures, l’ancien Expos a fait couler beaucoup d’encre pour une autre raison. C’est que, voyez-vous, si la grande majorité des joueurs de baseball portent des gants pour absorber les chocs et améliorer leur poigne quand ils vont au bâton, certains joueurs préfèrent y aller sans gants pour mieux sentir le bâton dans leurs mains nues. Alou fait partie de cette deuxième catégorie.
Ainsi, pour compenser l’absence de gants et rendre sa peau plus rude et résistante, Moises s’urinait sur les mains. Le pipi du voltigeur aurait contribué entre autres à prévenir les ampoules et à améliorer l’adhérence au manche (le manche du bâton de baseball, là !).
Une étude a depuis réfuté cette croyance, stipulant que l’urée contenue dans l’urine contribue plutôt à adoucir la peau. La substance est d’ailleurs utilisée dans la plupart des crèmes hydratantes commerciales. Comme quoi la dureté du mental peut quand même l’emporter sur la douceur des mains.
Moises Alou a aussi un fils qui s’appelle Kirby. Ça n’a aucun rapport avec cet article, mais je trouvais que ça valait la peine de le mentionner.
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