Jean-Claude Van Damme

Si vous avez grandi durant les années 80 ou 90, le nom de Jean-Claude Van Damme résonne invariablement sur une fibre nostalgique puisque le charismatique spécialiste des arts martiaux est devenue une gigantesque vedette de films d’action durant cette période.

Van Damme, ou JCVD, c’est plus de 70 films comme acteur depuis le milieu des années 80. C’est plusieurs grands rôles et d’autres moins grands. C’est des grands écarts, des coups de pieds, des robots, de la science-fiction, du flirt malhabile, des danses pas trop recommandables et un sens de l’humour unique, même pour l’époque.

C’est difficile de bien résumer sa carrière même si, ultimement, tout se retrouve dans cette séquence immortelle.

Les «muscles de Bruxelles», c’est aussi une carrière toujours active, même si moins reluisante.

Alors, par où commencer pour sortir le meilleur de Van Damme?

On pourrait débuter en vous soulignant que Van Damme, un Belge d’origine, a joué pas mal toutes les nationalités à l’écran, mais c’est comme un méchant Russe qu’on l’a découvert pour la première fois dans un rôle d’importance.

C’était dans le film No Retreat No Surrender, un petit bijou de 1986 avec tous les clichés que vous pouvez imaginer dans un film d’action de l’époque.

Malgré toute notre affection pour ce film imparfait, il est quand même loin d’être l’un des cinq meilleurs de Van Damme qui, à l’époque, n’était qu’un spécialiste des arts martiaux. L’acteur n’était pas encore très prédominant, même si la graine était plantée pour une suite des choses très explosives.

Vous remarquerez, au dévoilement de notre liste, que la carrière de Van Damme, à nos yeux, est une sur une pente descendante depuis longtemps déjà. À l’exception de l’auto-fiction JCVD en 2008, pas mal tous les rôles de Van Damme au 21e siècle sont oubliables, au mieux. Il y a des caméos de temps en temps qui valent le détour, comme dans The Expandables, mais sinon, ses films se retrouvaient directement dans la boîte à liquidation de votre club vidéo.

Sauf que ses classiques avant cette chute sont encore importants dans notre mémoire de cinéphile et c’est pourquoi on vous partage notre Top-5 des cinq meilleurs films mettant en vedette le seul, l’unique, Jean-Claude Van Damme.

5- Lionheart (1990)

Commençons avec un choix un peu contesté pour certains : Lionheart.

Pourquoi contesté? Tout d’abord, c’est un peu une reprise de la formule d’autres films de Jean-Claude avec une série de combattants à vaincre. Mais, c’est aussi la première fois où on jouait la carte de la séduction avec JCVD en plus de lui offrir un rôle un peu plus costaud au niveau des nuances.

Bon, on ne parle pas ici d’une performance digne du TNM, mais Van Damme tire son épingle du jeu avec plus que ses poings et l’histoire, simple, nous accroche.

Ici, un légionnaire Français veut venger l’assassinat de son frère et prendre soin de sa nièce. Pour ça il se frotte à un réseau de combat underground pour le divertissement des gens riches.

C’est bien fromagé, mais très efficace. En plus le «méchant final» est inoubliable.

4- Sudden Death (1995)

Toutes les vedettes de films d’action ont fait une version de près ou de loin de Die Hard. Pour Van Damme, c’est en portant des jambières de gardien de but qu’il a joué dans son film où il «sauve le monde», ou plutôt, un aréna de hockey.

Sudden Death est assez violent, plus que dans nos souvenirs même. Sauf que l’action ne manque pas et le rythme est effréné. Van Damme a déjà une dizaine d’année d’expérience au moment de ce film et ça parait, il sait où il s’en va.

En plus, il se bat dans un costume de mascottes. Que demander de plus?

3- Kickboxer (1989)

Là, on entre dans notre panthéon.

Kickboxer est, objectivement, un très mauvais film. Mais en 1989, on abusait des montages et on beurrait très épais la trame narrative et ça n’a jamais été aussi divertissant que lorsque Van Damme doit affronter un impitoyable combattant meurtrier pour venger son frère.

En plus, qui ne se souvient pas de la fameuse scène finale avec du verre concassé sur les poings pour ajouter de la violence?

Il y a tout dans ce film et plus encore. Van Damme trouve même le moyen d’abattre des arbres avec ses coups de pied. C’est pas de la petite bière. Et le méchant, Tong Po, ne présente aucune nuance. Il est VRAIMENT méchant.

2- Hard Target (1993)

Hard Target, au niveau de la réalisation, c’est le meilleur film de Jean-Claude. L’immortel John Woo est derrière la caméra pour sa première incursion américaine et il offre à Van Damme tout un terrain de jeu.

Dans Hard Target, Van Damme est un Cajun (ben oui) qui aide à démanteler un réseau de chasse humaine, rien de moins. Dans les bayous de la Louisiane, Van Damme nous donne des scènes d’action hallucinante et, réellement, un bon film d’action loin des arts martiaux.

Si vous avez un film à revoir, c’est celui-ci.

1- Bloodsport (1988)

Est-ce que le numéro 1 pouvait être autre chose que Bloodsport? C’est le film qui a placé Van Damme sur le radar, c’est aussi celui qu’il a carrément copié dix ans plus tard pour relancer sa carrière (The Quest). C’est aussi le film qui a inspiré des jeux vidéo et un genre cinématographiques avec le format de tournoi interlope de combats.

Coté cinéma, Bloodsport est un peu mince et tout croche. Mais au niveau des moments marquants, tous les affrontements de Van Damme sont imprimés dans notre mémoire et la présence de l’incomparable Bolo Yeung comme adversaire sera le début d’une fructueuse collaboration entre les deux.

Les ralentis, la musique, les caricatures de combattants, le rythme, les répliques : on adore tout de Bloodsport. On y revient presque tous les ans et on ne se tanne pas.

Bloodsport, c’est notre ultime classique de Jean-Claude Van Damme et, on l’espère, le vôtre aussi.

Mentions honorables

Les films suivants sont quand même très divertissants, même à l’extérieur de notre Top-5. Pour certains lecteurs, y’a des classiques de jeunesse à revisiter très souvent.

Les voici en ordre chronologique : Double Impact (1991), Universal Soldier (1992), Timecop (1994), Street Fighter (1995), The Quest (1996), Double Team (1997).



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