Ish de chez ish. Alors que le Qatar tente de convaincre tout le monde qu’il peut être un bon pays hôte, pour recevoir les Jeux olympiques de 2032, une récente enquête du journal The Guardian vient nous indiquer le contraire. Encore une fois.
Depuis que la FIFA a annoncé en décembre 2010 que la Coupe du monde de 2022 allait avoir lieu au Qatar, celui-ci a multiplié les controverses. D’abord, le processus ayant mené au choix du richissime pays est teinté de doutes. Certains estiment même que des pots-de-vin auraient été avancés. Des compétitions d’athlétisme ont été chamboulées, en raison du climat étouffant.
Puis, il y a eu cette bizarre d’histoire, en janvier. Des femmes arbitres n’auraient pas pu serrer la main d’un dignitaire, lors de la remise des médailles après le Mondial des clubs.
At the Final of the world club championship in Qatar the women members of the refereeing team were asked buy the president of FIFA not to interact with the sheikh? Another great example for women in sport! pic.twitter.com/c5nS3znB5x
— Tim Williams (@Sporturo) February 15, 2021
Et la semaine dernière, le journal britannique chiffrait un phénomène que l’on redoutait déjà. Les ouvriers migrants, apportés au Qatar pour faire avancer la construction des stades, travaillent dans des conditions pénibles et même dangereuses. Depuis dix ans, The Guardian estime à 6500 le nombre de travailleurs décédés sur des chantiers.
6500 morts sur des chantiers de stades de soccer!
En dix ans! Ça fait toujours bien une moyenne de 650 morts par année. C’est inacceptable. Peu importe comment on fait le calcul.
Les étrangers, surtout en provenance du Bangladesh, de l’Inde, du Pakistan et du Sri Lanka, travailleraient jour et nuit, sous une chaleur accablante, selon les observateurs qui ont pu se rendre sur place.
Éclaboussé par cet énième scandale, la FIFA a été très peu loquace, dans ses propos. « La fédération est pleinement engagée à protéger les droits des travailleurs », peut-on lire dans un communiqué. « La fréquence de ces accidents sur les chantiers de la Coupe du monde a été faible par rapport à d’autres grands projets de construction dans le monde ».
C’est la première fois de l’histoire que la Coupe du monde sera jouée dans le monde arabe. Elle aura lieu du 21 novembre au 18 décembre prochain… coûte que coûte.
Ah, l’argent…
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