poteaux

Il y a des soirs où tu as l’impression que ton club frappe tout le temps les poteaux. La bonne nouvelle, c’est que de nos jours, on peut aller vérifier pour voir qui a vraiment l’habitude faire PING!

Sans surprise pour ceux qui sont à l’écoute cette année, le Canadien fait bonne figure dans les statistiques de poteaux.

En fait, depuis le début de la saison, le Tricolore a frappé les poteaux ou la barre transversale à 32 reprises. Les seuls qui ont fait « mieux » ont été les Canucks (36) et les Maple Leafs (33) qui ont respectivement joué 6 et 3 matchs de plus que Montréal à cause de la pause COVID. C’est donc dire que si on ramène ça à une moyenne par match, Montréal « mène » ce classement.

Ceci étant dit, cette saison, ce n’est jamais bon de devancer de peine et de misère les Sabres de Buffalo dans une catégorie statistique offensive. C’est exactement le cas de ce côté puisque les Sabres viennent au quatrième rang avec 31 poteaux. Ils en auraient sûrement pris un ou deux de moins pour couper leur épouvantable série de défaites.

Jake Allen, le roi des poteaux

Quand tu regardes ces tableaux, tu vois rapidement que Jake Allen fait bonne figure. Il vient au 3e rang de la LNH avec 1,17 poteaux frappés par 60 minutes de jeu. Seuls Braden Holtby et Ryan Miller le devancent. Ses défendeurs diront que ça prouve qu’il prend beaucoup d’espace devant son filet tandis que ses détracteurs vont dire qu’il est seulement chanceux. La vérité est probablement à quelque part entre les deux.

Même s’il a joué à peine plus de la moitié des minutes de Carey Price cette année, Allen a été sauvé par ses poteaux seulement deux fois de moins (15 vs 13). Ce combo fait en sorte que le Canadien vient au 8e rang de la ligue quand on parle des poteaux frappés par l’adversaire. Il y a juste trois équipes qui ont vu plus de poteaux dans leurs matchs que le Canadien cette saison. Elles se retrouvent d’ailleurs toutes au Canada (Vancouver, Ottawa et Winnipeg).

En termes de différentiel, le Canadien a frappé le poteau quatre fois de plus que son adversaire. C’est le deuxième pire différentiel de la division derrière les Maple Leafs (-14) qui « dominent » la LNH à ce chapitre.

Ces statistiques peuvent signifier une variété de choses, mais c’est un bon rappel quand une équipe enligne les défaites serrés. Souvent, des matchs se jouent de très peu et c’est ce qu’on voit avec le Canadien cette année. Une meilleure ou moins bonne chance avec les poteaux aurait pu avoir un impact majeur sur cette saison. C’est aussi possible que les statisticiens canadiens soient un peu plus diligents sur les poteaux que leurs collègues américains…



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