Même s’il a été exposé à plus de soccer que jamais dans les dernières semaines, le nouvel amateur de ballon rond a encore des croûtes à manger pour pouvoir se targuer d’être dans la même catégorie que les vrais supporteurs du sport le plus populaire au monde.

Mercredi dernier au Stade olympique, les commentaires de type: «Envoye, passe-la dans slut» et «Hey Ref, il l’a fait trébucher!» étaient toujours là pour nous rappeler que c’est pas tous les jours la finale de la CONCACAF.

C’est que le Québec est hockey, on ne se le cachera pas. Toutefois, les exclamations propres aux arénas se sont pas toujours adaptées au grand terrain gazonné.

Et même si l’Impact de Montréal n’a pas été couronné champion de la CONCACAF, il lui reste encore toute une saison à disputer en MLS. Voici donc, pour les puceaux du football, trois trucs à retenir pour mieux apprécier le sport du mari de la Spice Girls.

1- Coudonc, y’essaie de gagner un Gémeaux! Chou!

La notion de violence au hockey est très différente de celle qui s’applique au soccer. On le sait (ou du moins, on le pense), les hockeyeurs ont plutôt tendance à s’arracher eux-même une dent et retourner sur la glace que de rentrer au vestiaire.

Au soccer, il est de bon ton de valser sa vie après un petit regard de travers. Ça fait partie du jeu, un gars s’essaye, comme on dit, en plus qu’il n’y a pas de reprises vidéos pour les petits coups vicieux.

On parle quand même de 22 gars avec zéro protection qui donne des coups de pieds dans le vide avec des souliers à crampons en espérant pogner un ballon qui a la même grosseur qu’une tête.

Ça arrive, des coups, pis des grosses frayeurs aussi.

2- Pas si mal, ça a touché le net.

Plus gros but=plus de place pour faire un poteau. Mais au hockey comme au soccer (et contrairement à la vie), un presque but, ça ne compte pas.

Le fan de hockey moyen qui tâte du soccer trouve souvent que le jeu est lent et sans action. Un poteau est donc une oasis de fun. C’est correct, ça aussi.

3- Bien voyons, il court même pas après la balloune!

On parle de 90 minutes divisées en deux demies, plus quelques minutes pour compenser le temps perdu lorsque le ballon n’est pas en jeu.

On parle d’un terrain de 120 mètres de long, parcouru pendant tout ce temps, pas de pause. On parle d’environ 10 kilomètres courus par match, par joueur.

Demande à PK Subban de jouer sans arrêt pendant une période, voir. Il va traîner de la patte à la pointe de temps en temps, je t’en passe un papier.

Soccer love.



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