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Mercredi après-midi se déroulera la finale de la Ligue Europa. Ce petit frère, souvent négligé, de la Ligue des champions (pas celle que l’Impact a presque gagnée, mais l’autre en Europe) couronnera un petit champion d’Europe entre le FC Séville, actuel détenteur du trophée, et le FK Dnipro, challenger ukrainien. Voici cinq points d’importance à surveiller lors de ce match qui se déroulera dans la capitale polonaise.

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Le stade national de Varsovie sera-t-il prêt?

Photo : Image : UEFA.com

Non pas que nous doutions de la capacité polonaise à réadapter un stade après un spectacle d’envergure, mais la dernière fois qu’un groupe s’est présenté au Stadion Narodowy w Warszawie, c’était Coldplay lors de la tournée pour promouvoir leur recueil de sorcellerie maléfique camouflée sous forme musicale.

Nous parlons bien sûr de l’abjecte Mylo Xyloto, capable de détruire vos oreilles et un stade de soccer en même temps.

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La prononciation des éléments ukrainiens

Photo : Image : Wikimedia Commons

Le club ukrainien tire son nom de la rivière près de la ville dans laquelle il joue, c’est-à-dire Dnipropetrovsk. Bien que nous soyons habitués, au Québec, à prononcer certains noms russes tels que Kovalev, Ovechkin ou Galchenyuk, le niveau de difficulté s’élèvera d’une coche pour cette finale.

Quelques exemples de noms de joueurs : Cheberyachko, Chyhrynskyy, Bliznichenko et Konoplyanka.

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La mascotte du FK Dnipro sera-t-elle présente?

Selon nos informations, ceci pourrait peut-être être la mascotte du FC Dnipro. Sa présence, vous comprendrez, pourrait faire basculer l’issue du match final. La dernière fois que des cosaques ukrainiens sont entrés en Pologne, ça s’est mal déroulé.

Bon, on exagère, mais la magnificence de cette mascotte méritait médiatisation.

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Le facteur « jouer à l’étranger » nuira-t-il aux Ukrainiens?

Photo : Image : Wikipédia

Bien que les deux clubs s’affronteront en terrain polonais neutre, l’équipe ukrainienne n’a plus accès à son stade depuis le début du conflit opposant l’Ukraine à la Russie. Ça fait donc plus d’un an que les joueurs ne jouent plus à la maison.

C’est un peu comme si les Canadiens se voyaient forcés de jouer les matchs à domicile dans l’amphithéâtre de Québec parce que Montréal s’est fait envahir par les États-Unis.

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Gazprom, l’Ukraine et la Ligue des champions

Parlant du conflit russo-ukrainien, sachez que le gagnant de la ligue Europa remportera une place pour participer à la Ligue des champions (non, ce n’est toujours pas celle que l’Impact a presque remportée). Sauf que l’un des commanditaires principaux de ce tournoi est Gazprom, le géant fournisseur russe de gaz naturel. Alors, imaginez si un club ukrainien, déplacé par l’invasion russe, jouait dans un stade commandité par une société d’État russe.

Attendez, vous me dites que c’est arrivé cette année? Ah, bien oui, en effet.



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