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En 1986, lors de sa conquête de la Coupe Stanley, le Canadien misait sur deux des hockeyeurs les plus détestés en Claude Lemieux et Chris Nilan.

Lemieux a continué son bonhomme de chemin au Colorado, là où il a consolidé son héritage de plus grande petite peste de l’histoire du hockey. Chris Nilan a également quitté, avant de revenir à Montréal le temps d’un bref passage marqué par quelques combats. Qui sont, depuis, leurs dignes successeurs en tant que pestes de l’équipe?

Réponses en format palmarès illustré.

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Ryan White

Selon la définition que l’on veut bien donner au rôle d’agitateur, Ryan White aurait pu être placé plus haut dans cette liste. L’ancien chevelu du Canadien avait toutes les qualifications : il savait déranger l’équipe adverse, il pouvait marquer quelques buts et il venait à la défense de ses coéquipiers quand il le fallait.

Malheureusement, une bonne peste doit également être capable de gérer ses émotions afin d’être efficace – une qualité qui n’est pas donnée à White.

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Andrew Shaw

Partout dans la ligue, son nom continue de revenir parmi les meilleurs agitateurs du circuit, mais son influence a été jusqu’à présent très limitée depuis qu’il s’est joint au Canadien. Toutefois, c’est véritablement lors des séries éliminatoires qu’il a l’habitude de se mettre à contribution.

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Darcy Tucker

Les fans du Canadien ont davantage appris à le détester qu’à l’aimer, mais Darcy Tucker a bien joué quelques saisons à Montréal avant de prendre le chemin de Tampa Bay… puis de Toronto, où il deviendra régulièrement l’ennemi public numéro un des Glorieux.

Il a bel et bien amassé 167 minutes de pénalité en 115 matchs avec l’équipe qui l’a repêché… mais on se souviendra surtout de lui pour la fois où Alex Kovalev l’a remis à sa place. Ou Francis Bouillon. Ou Chad Kilger (qui se retrouve juste en dehors de ce palmarès).

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Shayne Corson

On reste dans la famille en passant du 8e au 7e rang, puisque ce dernier est occupé par le beau-frère de Darcy Tucker. Même si Shayne Corson était surtout réputé pour déranger en dehors de la glace, il était aussi capable de créer des flammèches sur la patinoire. Et il savait aussi éteindre les feux.

Un attaquant de puissance ascendant peste – puisqu’en plus de marquer des buts, Corson savait se faire haïr. Souvent contre les Nordiques, mais aussi contre les Flyers… on se souviendra d’un épisode en particulier, lors de la période d’échauffement.

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Lyle Odelein

L’intrus de ce top 10 pour deux raisons.

D’abord, il est le seul défenseur dans la liste. Il faut dire qu’il est rare de voir un arrière s’acquitter du titre d’agitateur. Ensuite, puisqu’il s’agissait davantage d’un pugiliste que d’un agitateur au sens propre du terme. Mais son style pugnace et ses grimaces font de lui l’exception à la règle. Il demeure à ce jour le joueur le plus détesté par Matthew Barnaby, c’est tout dire!

Il faut aussi mentionner que c’est impossible de passer à côté d’un joueur qui a cumulé 1367 minutes au banc de la pénalité en seulement 420 matchs avec le club! Seul Chris Nilan en a obtenu plus dans l’histoire de l’équipe.

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Steve Bégin

Des rangs juniors jusqu’à son retour improbable avec les Flames de Calgary en 2013, Steve Bégin a toujours joué le rôle de l’underdog dans sa carrière, une caractéristique souvent associable au rôle de peste, que Bégin remplissait à merveille. Du haut de ses modestes six pieds, il réussissait à faire sortir de ses gonds le géant Zdeno Chara grâce à son style combatif et son sourire incassable.

Oui, incassable – même après avoir littéralement « mangé les bandes »!

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Brendan Gallagher

Photo : Michael Martin/NHLI via Getty Images

L’archétype de la peste 2.0 – l’agitateur des temps modernes doit également être capable de produire à l’attaque. Le meilleur exemple est sûrement Brad Marchand, mais Brendan Gallagher réussit à bien l’émuler. Un corps infatigable, un nez pour le filet, et un esprit un brin taquin – tous les ingrédients sont réunis.

Lui aussi aime bien tirer la pipe à Zdeno.

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Gino Odjick

Il était en fin de carrière, mais l’ancien garde du corps de Pavel Bure avec les Canucks de Vancouver a aussi joué deux saisons à Montréal. Lors de son passage, il s’est surtout illustré dans la rivalité contre Boston en séries éliminatoires. Notamment, quand il est allé chatouiller la moustache de PJ Stock avant de jeter les gants contre lui pour une deuxième fois en l’espace de quelques mois.

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Maxim Lapierre

Si le seul critère était celui d’avoir une face d’haïssable, Maxim Lapierre serait en haut de liste. Il est un des joueurs les plus détestés à travers la ligue, et on peut comprendre pourquoi.

Il était le parfait irritant – et il avait aussi de bonnes habiletés, on se souviendra de sa performance lors des séries éliminatoires de 2010. Il avait été, à ce moment, la bougie d’allumage du club.

Mais on se rappellera surtout de son sourire Crest.

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Brandon Prust

Prust a toutes les mêmes qualités que Maxim Lapierre – rempli d’énergie, capable de marquer des buts, facilité déconcertante à énerver l’autre –, mais en plus, il a été longtemps l’un des meilleurs bagarreurs livre pour livre dans la ligue.

Contrairement à Lapierre, il était donc capable d’allumer les feux… et de les éteindre. Et il avait seulement besoin d’ouvrir la bouche et prononcer quelques mots pour faire perdre le sang-froid à ses adversaires.

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