Ça y est, l’identité des deux équipes qui s’affronteront pour mettre la main sur la Coupe Stanley est maintenant connue : ce sera les Sharks de San Jose contre les Penguins de Pittsburgh.

Avec une équipe qui joue en finale pour la toute première fois et une autre qui ne s’est pas rendue aussi loin depuis qu’elle a gagné le précieux trophée en 2009, personne ne peut prédire ce qui va arriver. Personne, sauf moi et mes savants algorithmes.

Fort d’un taux de réussite impressionnant de près de 50% (soit l’équivalent d’un bon vieux pile ou face), je me lance à nouveau pour prévoir à l’avance le déroulement de la finale, comme ça vous n’aurez pas besoin de l’écouter. Vous prendrez un pina colada sur une terrasse à ma santé.

Match #1

Désirant être aussi cool que les fans des Red Wings et des Panthers qui lancent des pieuvres et des rats sur la glace, les partisans des Penguins décident de lancer des cobras vivants. On devra faire appel à des joueurs de flûte pour nettoyer la glace et pour la première fois de l’histoire, la foule écope une pénalité majeure pour avoir retardé le match. Les Sharks en profitent pour marquer trois buts sans riposte.

Victoire des Sharks 5-3.

Charmeur de serpents

Match #2

Dans un stunt publicitaire visant à démontrer qu’un vrai pingouin n’a aucune chance de survie contre un vrai requin, Brent Bruns se fait malencontreusement bouffer la main gauche.

Les Penguins profitent de l’absence de Burns pour l’emporter 3-1 et niveler les chances dans la série.

Match #3

Pour remplacer Patrick Marleau qui est au chevet de son fils à la suite d’un accident de tondeuse, les Sharks sortent à nouveau Claude Lemieux de sa retraite. Âgé de 50 ans, l’ancien gagnant du trophée Conn Smythe n’est plus très rapide et souffre d’ostéoporose. Mais les Penguins n’osent pas effectuer de slapshots quand il est sur la patinoire, de peur de lui casser une hanche.

Les Sharks profitent de la mollesse de leurs adversaires pour l’emporter 4-3.

Claude Giroux

Match #4

Depuis le retour à la santé de Marc-André Fleury, la confusion règne quant à l’identité de celui qui défendra la cage des Penguins. Croyant chacun que c’est l’autre gardien qui a été mandaté par le coach pour garder les buts, ni Fleury ni Murray ne se pointent à l’aréna.

Les Sharks profitent du malentendu pour l’emporter facilement 12-0.

Match #5

Les Sharks croyaient bien pouvoir mettre la main sur la Coupe en cinq matchs, mais la partie est interrompue quand un chasseur, des singes et des éléphants envahissent le Consol Energy Center pour ramener Joe Thornton dans le jeu Jumanji.

Les Penguins profitent de ce revirement de situation pour remporter le match 4-2.

Thornton Jumanji

Match #6

Dans une tentative désespérée d’empêcher les Sharks de marquer, les Penguins décident de jouer à seulement quatre joueurs et de mettre deux gardiens devant leur but. Le pointage étant toujours à 0-0 en 8e prolongation, Joe Pavelski parvient finalement à marquer en détournant l’attention des gardiens grâce au bon vieux truc « Eille, c’est quoi ça là-bas ? ».

Les Sharks remportent le match 1-0 devant leurs partisans et mettent la main sur une première Coupe Stanley en 25 ans d’histoire.



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