Si on vous présente les 500 milles d’Indianapolis comme une épreuve lors de laquelle 33 pilotes tournent à gauche 800 fois pendant trois heures, ce n’est pas très excitant. Mais c’est beaucoup plus que ça.
Voici donc quelques raisons pourquoi regarder la 99e édition des 500 milles d’Indianapolis ce dimanche.
Surnommé le «Greatest Spectacle in Racing», l’Indy 500 est la course de monoplaces la plus prestigieuse aux États-Unis. Si elle vit aujourd’hui sur la gloire de son passé, elle garde son cachet particulier, un peu comme les courses de chevaux de la Triple Couronne.
Environ 300 000 personnes se rendent à l’Indianapolis Motor Speedway pour y assister, un chiffre complètement disproportionné avec les assistances habituelles en IndyCar.
Avant la course, il y a la présentation des pilotes, la prière, l’hymne américain. On chante même «Back Home Again in Indiana», un peu comme si on chantait «Gens du pays» avant le Grand Prix du Canada.
Et il y a bien sûr la traditionnelle bouteille de lait pour le vainqueur à la place du champagne habituel.
Le spectacle peut aussi être impressionnant. Depuis 2013, la vitesse moyenne du vainqueur est de plus de 300 kilomètres à l’heure, de quoi redéfinir la définition d’un chauffeur du dimanche.
Et avec la hausse des vitesses, les accidents sont spectaculaires. Déjà cette année, il y a eu quatre incidents lors des essais et des qualifications au cours desquels les bolides se sont renversés.
Il y aura aussi bien sûr un des nôtres là-bas. Le bon vieux Alex Tagliani débutera l’épreuve en 22e position. Détenteur de la pole en 2011, son meilleur résultat est une 10e place en 2010.
Finalement, pour ceux qui n’ont pas la patience de regarder toute la course, on vous suggère d’abord de regarder l’avant-course (avec l’espoir de voir le prêtre être inspiré par Ricky Bobby) afin de vivre un peu les traditions.
Vous pourrez ensuite revenir devant votre écran pour les 50 derniers tours (il y a 200 tours à faire), question de ne pas manquer une fin spectaculaire comme celle de 2011, quand le meneur JR Hildebrand a tapé le mur au dernier virage, permettant au regretté Dan Wheldon de l’emporter
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