Finalement, la mauvaise idée qu’était la Power Slap League de Dana White vient de se faire mettre un frein.
Non, ce n’est pas un excès de clairvoyance ou de bon sens de la part du dirigeant de l’UFC. Même pas proche. C’est plutôt le réseau TBS qui a décidé de «tirer la plug» en bon français devant les résultats anémiques de l’émission hebdomadaire.
Ben oui. C’est encore une fois juste une question d’argent. Pas de danger qu’on réalise que c’était vraiment une idée ridiculement dangereuse que de se faire frapper au visage sans avoir le droit de se défendre.
Le fiasco de la Power Slap
Not only did TBS have regrets, Stephen Cloobeck, the former NAC chairman who voted to approve Power Slap in Nevada, said of his decision: “I made a mistake. I’m not happy about it.” https://t.co/ccJOJR37ZL
— Blue Check Ted (@tedsthetruth) March 14, 2023
Bon, relativisons un peu. Dana White n’affiche pas de regrets pour son aventure, mais le réseau de télévision et Stephen Cloobeck, un ancien de la Commission athlétique du Nevada qui avait donné son approbation au projet, ont affirmé que c’était une erreur de jugement.
Donc, le réseau et Warner Media ont confirmé que la finale de la première saison, mercredi dernier, était la dernière diffusion de la Power Slap League.
Par contre, Dana White a plus d’un tour dans son sac pour doubler la mise sur sa mauvaise idée.
En entrevue au podcast de Pat McCafee, il a confirmé qu’il avait une entente de deux ans avec la plateforme de diffusion Rumble. C’est moins connu au Canada, mais Rumble est une alternative à YouTube préconisée par la droite et les conservateurs américains avec des ententes de diffusion avec des personnalités comme Donald Trump, pour vous donner une idée.
White, donc, veut continuer l’aventure de la Power Slap pour de nouvelles saisons et il tente même de déménager les activités de l’organisation à Abou Dhabi pour la suite des choses. Pourquoi l’Arabie? Pour les mêmes raisons que son «Fight Island» durant le confinement. Il peut ainsi contourner les règles qui ne facilitent pas son projet.
La Power Slap pourrait mourir de sa belle mort et laisser ce mauvais souvenir dans les coffres de TBS, mais Dana White s’accroche et veut vraiment voir des commotions cérébrales distribuées à grande échelle contre des salaires ridiculement bas.
Plus ça change, plus c’est pareil au département des mauvaises idées de Dana White.
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