Connaissez-vous la théorie de l’effet papillon? Ce phénomène explique à quel point le plus minime, ou banal, des évènements peut influencer de façon exponentielle la suite des choses.

Par exemple, je retourne dans le passé et je tue une mouche. Je reviens dans le présent, PAF, des voitures volantes! Vous me suivez?

Bon, c’est un peu dramatique, mais ça nous permet d’imaginer. Un choix au repêchage a tellement d’incidence sur l’avenir d’une organisation, laissez-moi appliquer la notion de l’effet papillon pour certains d’entre eux.

AVERTISSEMENT : les choses seraient arrivées exactement comme je vais les expliquer, c’est une science exacte et je ne justifierai aucune de ces explications.

1980 : Denis Savard à Montréal au lieu de Doug Wickenheiser

Imaginez un instant, Savard sort premier à Montréal. La connexion avec Guy Lafleur. Ce dernier aurait probablement bénéficié de ce second souffle, pas de retraite forcée.

Savard aurait fort probablement soulevé la Coupe longtemps avant la fameuse conquête de 1993. L’échange Chelios-Savard n’existerait pas, même que Chelios n’aurait peut-être jamais été sélectionné par le Tricolore en 1981.

Les Roy, Richer, Lemieux, Damphousse, Muller, Bellows se seraient-ils retrouvés à Montréal lors des années suivantes? Le simple fait d’imaginer Denis Savard repêché par le Canadien aurait eu une grande incidence sur tous ces évènements.

Les Nordiques utilisent leur boule de cristal en 1990 et 1991

Au lieu d’Owen Nolan en 1990, les Nordiques surprennent et choisissent le talentueux attaquant Européen, Jaromir Jagr, au 1er rang.

L’année suivante, l’organisation Québécoise laisse tomber Eric Lindros, qui ne veut rien savoir. Les Nordiques prennent le défenseur Scott Niedermayer à la place.

Sakic, Sundin, Jagr, Niedermayer. La fameuse transaction Lindros n’a jamais lieu. Québec aurait toutefois pu bénéficier de l’essor de 4 membres du Temple de la Renommée dans les années 90.

On n’aurait peut-être jamais vu le déménagement des Nordiques au Colorado. Quelques ajouts de vétérans via transaction ou signatures et hop, on a une dynastie avant même de voir la menace de transfert.

2006 : Claude Giroux avec le Tricolore

Pas de David Fischer, Claude Giroux est la sélection du Canadien au 20e échelon en 2006.

Puisque le rouquin dispute les 2 saisons suivantes à Gatineau, Max Pacioretty et P.K. Subban sont tout de même choisis par le CH en 2007.

RDS

N’enlevons rien au bon vieux David Desharnais, relégué dans cet avenir parallèle au poste de 2e centre de l’équipe. Disons que Giroux aurait été le 1er centre de choix, au début des années 2010.

Les ennuis offensifs de l’équipe entre 2014 et 2017 ne sont qu’un mauvais rêve. Giroux est la pièce manquante. On gagne des coupes avec lui. Pas de Galchenyuk en 2012, Montréal est trop fort.

2017 : Ron Hextall ne fait pas l’erreur

On a récemment entendu le légendaire Bobby Clarke fustiger l’ancien directeur-général des Flyers, Ron Hextall, qui avait préféré Nolan Patrick à Cale Makar en 2017.

En choisissant Makar, les Flyers ne connaissent pas la chute libre des dernières années. Hextall conserve son travail. L’Avalanche n’atteint pas la finale de 2022.

Makar rend instantanément les Flyers meilleurs, ceux-ci ne ratent pas les séries, et retrouvent enfin leur forme et constance d’antan.

Tant de scénarios imaginables, tant de possibilités.

Les choses arrivent toutefois pour une raison, et le passé tel que l’on connaît ne sera jamais changé.



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