Dans un avenir fort, fort lointain, tellement, qu’il n’existera probablement jamais, la LNH est rendue à 40 équipes. (Merci Gary)
Quelque part en 2075 (environ), une genre de version Gary Bettman robotisée, maintenant contrôlée par la réalité artificielle, décide d’adopter un tout nouveau système pour sa ligue du futur. Un système inspiré par le soccer Européen.
Les 40 équipes
Avant de tomber dans les technicalités de cette nouvelle fonctionnalité qu’est la relégation dans le sport Nord-Américain, voici les 40 marchés, séparés en 2 associations de 20 équipes, puis, dans 4 divisions de 10 clubs :
Le nouveau clône Bettman avait une faille après tout, il a laissé tomber l’Arizona en faveur de Houston.
Arrivent donc (ou reviennent), au cours de ces multiples années, les marchés de Québec, Hamilton, Hartford, Atlanta, Kansas City, Portland, Salt Lake City et Milwaukee.
Fonctionnement du calendrier
40 clubs, c’est beaucoup. On se fie au dernier classement de saison régulière pour trancher. Les 30 meilleures formations composent ce qu’on appelle le circuit de championnat, les 20 meilleures se qualifient pour les séries, avec un format d’entrée, comme la NBA adoptait il y a déjà plus de 50 ans, au début des années 2020 (y’était temps!).
Les 5 pires équipes du circuit de championnat, une conséquence pour une mauvaise saison, direction échelon inférieur.
Qu’en est-il des 10 autres? Elles sont là, mais n’ont pas les mêmes privilèges. Oui, elles disputent le calendrier complet de 84 matchs (on en a ajouté 2, on feelait funky!), tout en affrontant les équipes du circuit de championnat, mais elles ne peuvent pas se qualifier pour les séries, en aucune circonstance. Même en finissant 72-12, pas de séries.
Le point boni toutefois, la meilleure équipe parmi les 10 figurant dans l’échelon inférieur obtient le 1er choix au total, et ainsi de suite. Au diable le « tanking » !
Voici un exemple en image, parce qu’une image vaut mille mots :
En lumière de tout ça, voici ce qui pourrait se passer au terme d’une saison en ce qui a trait à la relégation :
26- Chicago
27- St-Louis
28- Detroit
29- Houston
30- San Jose
relégués au profit de…
1- Québec
2- Kansas City
3- Portland
4- Atlanta
5- Anaheim
Les 5 équipes descendant d’échelon ne peuvent, en aucun point, compétitionner pour la Coupe Stanley l’année suivante. L’inverse pour les formations promues, qui reviennent dans la danse pour une place en séries et l’ultime récompense.
C’est donc dire qu’en respectant l’ordre des équipes ayant reçues une promotion, les Nordiques obtiendraient le Connor Bedard de 2075-76, génial non?
Pourquoi pas avec la Ligue Américaine?
Bary Gettman (le nom de mon robot), a jonglé avec l’idée de restructurer les choses et d’apposer son système de relégation en partenariat avec la LAH. Toutefois, trop d’embûches se présentaient.
D’abord, monétairement, imaginez une riche concession comme le Canadien ou les Rangers se retrouver dans la LAH au profit des Firebirds de Coachella Valley, ou encore du Rocket de Laval, quel sacrilège! Des propriétaires fâchés fâchés.
Logistiquement, la chose devenait complexe. Rétrograder des joueurs au circuit inférieur devenait un peu bizarre, surtout si les Marlies se retrouvaient dans la LNH et que les Leafs rappelaient des joueurs, mais dans la LAH. Ça ne marche pas Bary.
Voilà d’où est venue l’idée de construire un pont pour permettre la relégation. Le dit pont est l’échelon inférieur de la LNH, où les 10 équipes peuvent continuer de construire, reconstruire, compétitionner, envoyer des gars en bas, bref, c’est ce qui faisait le plus de sens.
Des questions dans la salle? Monsieur Gettman sera heureux de vous répondre.
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