Sidney Crosby, Connor McDavid, Mario Lemieux, Wayne Gretzky et Juraj Slafkovsky.

Les quatre premiers ont déjà cimenté leur place parmi les joueurs les plus talentueux de l’histoire de la Ligue Nationale de hockey.

C’est toutefois le dernier, Slafkovsky, qui pourrait devenir la recrue la mieux payée annuellement de l’histoire de la LNH.

Sortons la calculette.

Le Slovaque a signé une entente de trois ans à un salaire annuel de 950 000$, le maximum permis pour une recrue selon la convention collective.

Slafkovsky pourrait toutefois recevoir un total de 4,45 millions annuellement si ses performances lui permettent d’atteindre tous les bonis inclus dans son contrat.

Malheureusement, il a été impossible de confirmer avec l’organisation du Canadien quelles performances Slafkovsky devra précisément atteindre pour toucher le maximum des bonis.

Ce qu’on peut vous dire, c’est que personne n’a déjà gagné 4,45 millions à sa première saison dans la LNH. Ce montant exclut évidemment les commandites qu’un joueur pour toucher à l’extérieur de son contrat professionnel.

Juraj Slafkosvky's contract with the Habs includes the maximum potential Performance Bonuses ($3.5M possible each season):

All three years:
$1M type 'A' performance bonus
$2.5M type 'B' performance bonus
$95k signing bonus
$855k base salary

AAV: $4.45Mhttps://t.co/HcDNq6O64n

— CapFriendly (@CapFriendly) July 14, 2022

Les autres jeunes premiers

Revisitons quelques contrats qui ont fait jaser pour des recrues au fil des années. Eric Lindros touchait un salaire garanti de deux millions pour ses deux premières saisons et 2,5 pour les quatre saisons suivantes.

Lindros a également accepté un boni à la signature de 500 000$ annuellement.

Étant donné qu’il a signé un contrat de six ans, Lindros a touché plus que Slaf touchera au total, mais moins annuellement pour les trois premières saisons.

Fait amusant pour le contrat de l’ancien attaquant des Flyers. Si le contrat moyen des trois joueurs les mieux payés de la LNH à cette époque, à l’exception de Wayne Gretzky, excédait le salaire de Lindros, l’attaquant aurait vu son salaire être ajusté à ce montant.

Le gros 88 a débuté sa carrière en 1992.

Alexandre Daigle avait aussi fait sauter la banque quand il s’est fait repêcher par les Sénateurs au tout premier rang du repêchage de 1993.

« Personne ne se souviendra de qui a été repêché au deuxième rang », avait alors dit Daigle.

Chris Pronger a été repêché au deuxième rang, mais c’est une autre histoire.

Alexandre Daigle a touché un total de 12,5 millions pour cinq ans à ses débuts dans la LNH.

C’est donc dire que Slafkovsky pourrait toucher davantage de bidous que Daigle en seulement trois ans s’il atteint tous ses bonis.

Slafkovsky peut dire merci d’être né en 2004, parce qu’il pourrait également toucher plus annuellement que les joueurs qui dominent actuellement dans la LNH.

Sidney Crosby a touché 3,7 millions annuellement. Pour Ovechkin, qui a débuté la même saison en 2005-2006, c’était 3,8 millions annuellement.

Plus récemment, Connor McDavid et Auston Matthews ont mis la main sur 3,775 millions annuellement.

On sait maintenant que Slafkovsky pourrait être le plus riche après trois saisons dans la LNH. Reste maintenant à savoir s’il sera parmi les meilleurs.