Êtes-vous superstitieux ? Nous, pas vraiment. Mais les sportifs, eux, le sont pas mal.
On profite donc de ce vendredi 13 pour vous faire notre palmarès des superstitions sportives les plus étranges.

Scorer pour mieux scorer
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Alex Ovechkin est convaincu qu’il joue son meilleur hockey quand il a eu des ébats sexuels. Et pas seulement avant un match : après aussi. On ne sait pas si ce n’est qu’une stratégie pour faire le grand mambo plus souvent, mais à voir ses statistiques, ça semble fonctionner.
Imaginez sa chance maintenant qu’il a fait un trip à trois avec la Coupe Stanley!

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Do the Dew
Caron Butler aime le Mountain Dew. L’ancien basketballeur avait en effet l’habitude d’en boire deux litres à chaque match : un à l’échauffement, un autre à la demie. Mais les Wizards de Washington l’ont forcé à arrêter, craignant des effets néfastes pour sa santé.
Pfff… Un gars peut pu se dissoudre l’intérieur comme il veut, de nos jours.

Larry Walk3r
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Larry Walker est obsédé par le chiffre 3. L’ex-voltigeur des Expos portait le numéro 33, se réveillait toujours 33 minutes après l’heure, s’est marié le 3 novembre à 3h33 pm et a déjà négocié un contrat d’un an pour 3 333 333,33 $. Il a même invité 33 enfants défavorisés à assister à un match dans la section 333.
L’histoire ne dit pas s’il a déjà convaincu sa femme de faire un ménage à trois…

50 $ et des pinottes
N’espérez pas manger des arachides si vous allez à une course de NASCAR. Elles n’y sont pas les bienvenues.
Selon la légende, des écailles de cacahuètes auraient fréquemment été trouvées dans les voitures accidentées. Similairement, les billets de 50 $ sont mal vus au NASCAR puisqu’on en aurait retrouvé deux dans la poche du pilote Joe Weatherby après qu’il eut perdu la vie dans un accident en piste.

Manger la serviette
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Jerry Tarkanian est l’un des plus grands entraîneurs de basketball de l’histoire de la NCAA, mais les gens s’en souviendront surtout pour la serviette qu’il avait toujours dans la bouche. Tanné d’avoir à faire des allers-retours à l’abreuvoir, Tarkanian a pris l’habitude d’imbiber une serviette d’eau pour la mâchouiller et éviter d’avoir la bouche sèche.
On lui parlerait de l’existence des gourdes, mais ça serait moins divertissant.

Ah, vous dirais-je (pas) maman
Sidney Crosby est reconnu comme étant un joueur superstitieux. Il exige de mettre lui-même le ruban sur ses bâtons, mange au même restaurant dans chaque ville où il joue, mais surtout, il refuse de parler à sa mère les jours de match. Le Kid aurait subi des blessures importantes les trois dernières fois que madame Crosby l’a appelé avant un match.
Appelle-nous, Sidney. On a un bon psy à te recommander.

Jeter la balle au bond
De la même manière que Babe Ruth croyait que chaque bâton de baseball avait en lui un nombre limité de coups sûrs, Ernie Els est convaincu que chaque balle de golf ne peut donner que quelques bons coups.
C’est pourquoi il se débarrasse de chaque balle qui lui donne un oiselet ou un aigle…

Prendre un verre de bière, mon minou
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On le dit souvent, la LNH a beaucoup changé depuis les années 70-80. À l’époque, le gardien des Flyers Pelle Lindbergh buvait de la Pripps, une bière suédoise, entre chaque période. Le gagnant du trophée Vézina exigeait qu’elle lui soit servie avec deux glaçons et amenée toujours par le même entraîneur adjoint.
Ironie du sort, Lindbergh est mort dans un accident d’auto. C’est lui qui était au volant, le niveau d’alcool dans son sang était à .24…

Je t’aime, moi non plus
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Tous les joueurs de basket ont leur routine de lancer franc.
Pour Jason Kidd, c’était de donner un bec sur ses doigts et de le souffler vers les estrades pour sa femme. Mignon, n’est-ce pas? Sauf que Kidd et sa conjointe ont divorcé. Une fois les papiers signés, ça ne l’a pas empêché d’embrasser encore ses doigts avant chaque lancer franc. Mais plutôt que de souffler le baiser vers les estrades, il se frottait les doigts sur le derrière.
La classe…

Mettre toute la gomme
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Plusieurs sportifs mâchent de la gomme pour évacuer le stress. Stéphan Lebeau devait être particulièrement stressé, puisqu’il mâchait entre 20 et 25 morceaux de gomme simultanément avant chaque match. Et chaque fois, il crachait le morceau exactement deux minutes avant le début de la partie.
On salue le concierge de l’ancien Forum.

Entraîneur brouteur
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C’est plutôt mal vu, dans le sport, de consommer de l’herbe. Mais au moins, celle que préfère Les Miles n’est pas illégale.
Le coach de football universitaire a pris l’habitude de manger un peu de gazon avant les matchs, « pour sentir que je ne fais qu’un avec le terrain et le sport ». Ce qui nous laisse croire qu’il consomme probablement l’autre herbe aussi, finalement.

Jason G(-string)iambi
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Jason Giambi a connu beaucoup de succès avec les Yankees, mais il avait aussi parfois des périodes de léthargie. Son truc pour en sortir ? Il portait un thong doré sous ses pantalons. Ça fonctionnait tellement bien qu’il a convaincu certains de ses coéquipiers de l’essayer eux aussi. Selon Johnny Damon, « ça aide à arrêter de focuser sur les mains ou l’équilibre ».
On te croit sur parole, Johnny.

Majeur et vacciné
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Avant chaque course, le nageur Santo Condorelli fait un doigt d’honneur à son père dans les estrades. Et son père lui montre son majeur à son tour. La tradition aurait commencé quand Santo a demandé à son père un truc pour arriver à nager comme s’il n’y avait personne autour de lui. Celui-ci a répondu : « T’as juste à te dire : f*** it. » Aux Jeux de Rio, Condorelli est passé à 0,03 seconde de gagner une médaille.
Autant dire à un doigt.
Bon vendredi 13 à toutes et à tous!
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