Aujourd’hui, Will Ferrell joue au baseball professionnel. À toutes les positions, pour dix équipes des ligues majeures dans la ligue des Cactus, et il paraît qu’il va même arbitrer. Le transport? Pas de problème, il va se déplacer en hélicoptère, rien de moins.

Il s’agit, bien entendu, d’un coup de pub qu’il réalise avec HBO et Funny or Die (site créé par Ferrell lui-même), afin d’amasser des fonds pour combattre le cancer. L’équipement et les uniformes qu’il porte aujourd’hui seront ensuite vendus aux enchères.

Si Ferrell n’en est pas à ses premiers coups publicitaires du genre, le baseball, un sport sérieux s’il en est un, ne s’abaisserait jamais à utiliser de telles tactiques pour attirer des spectateurs aux 81 parties disputées par une équipe à domicile, surtout pas celles qui se jouent un mardi après-midi du mois de mai.

En fait, oui. Et voici donc un palmarès des meilleurs et/ou pires coups de pub de l’histoire du baseball.

 

1-Charlie Faust, le clown qui a lancé pour les Giants de New York

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Quand Charlie Faust va voir John McGraw, le gérant des Giants de New York en 1911, pour l’informer qu’une diseuse de bonne aventure du Kansas lui a prédit qu’il lancerait pour les Giants et les aiderait à remporter le championnat, McGraw engage Faust comme mascotte. Tout le monde sait qu’il ne faut pas obstiner une diseuse de bonne aventure, surtout si elle vient du Kansas.

Eh bien, la prophétie s’avère et, effectivement, Faust lance durant quelques manches réparties sur deux matchs, alors que les Giants ont déjà remporté le championnat.

Par contre, l’histoire se termine tristement… Après son retrait de l’équipe, Faust tente sa chance au théâtre, mais il est recalé. Il meurt à l’âge de 34 ans, dans un hôpital psychiatrique.

 

2-Eddie Gaedel, le frappeur de 3 pieds et 7 pouces

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La zone des prises est située à peu près entre les coudes et les genoux du frappeur. Alors pourquoi ne pas employer une petite personne pour qui la zone des prises serait d’environ un pouce et demi? C’est l’idée de génie qu’a le propriétaire des Browns de Saint-Louis en 1951. Il offre alors un contrat d’un match à Eddie Gaedel, un comédien mesurant moins de quatre pieds. Gaedel se présente au bâton une fois et, bien entendu, il reçoit un but sur balle.

Fait épeurant : croyant que Gaedel pourrait être tenté de s’élancer, le propriétaire des Browns lui avait fait croire qu’il avait pris une assurance d’un million de dollars sur sa vie et qu’il l’abattrait d’une balle s’il ne faisait que l’esquisse d’un mouvement vers la balle.

Le numéro attribué à Gaedel? 1/8.

 

3-La soirée de la bière à 10 cennes

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En 1974, l’équipe de promotion des Rangers du Texas a une idée de génie pour remplir le stade : vendre des verres de bière à 10 sous chacun, au lieu du prix régulier de 65 sous. En dollars constants, ça reviendrait aujourd’hui à 0,50$ la bière (mais le prix régulier serait de 3,27$).

Autre idée de génie, parce qu’elles ne viennent jamais seules : si on ne pouvait acheter que dix bières à la fois, on pouvait y retourner aussi souvent que voulu.

Ce qui s’est produit durant la soirée? Une femme a montré ses seins aux joueurs de l’équipe visiteuse (les Indians), un nu-vite a traversé le terrain, un homme a volé la casquette d’un joueur et le match s’est terminé par une émeute des spectateurs saouls qui ont pris d’assaut le terrain…

Une chance qu’un site sérieux comme Balle courbe ne s’abaisse pas à de telles pratiques pour faire parler de lui.



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